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| | Rapprochement entre les studios Français/Japonais ? | |
| | Auteur | Message |
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Owned Admin
Nombre de messages : 1379 Localisation : Nord Date d'inscription : 28/04/2007
| Sujet: Rapprochement entre les studios Français/Japonais ? Mer 6 Fév - 15:02 | |
| Article d'Animeland : Un avenir franco-japonais ? - Citation :
- Début novembre 2006, dix studio d’animation japonais étaient en France pour une rencontre avec les studios et les producteurs français, à l’occasion d’un séminaire organisé par l’Agence de développement de Paris Ile de France, du Jetro (Japan External Trade Organisation), l’AFCA (Association française du cinéma d’animation) et l’Association Nerima. Il s’agissait de créer des liens entre les différents interlocuteurs et de mieux connaître les différents systèmes économiques afin d’aboutir à de possibles co-productions.
Une première journée était consacrée à la présentation des différents interlocuteurs. Lors de la seconde, plusieurs visites ont été organisées pour mieux faire connaître le système de production français. Les Japonais ont ainsi pu voir l’école d’animation des Gobelins, France 3, les studios Mac Guff et Franche Connections Animation (qui regroupe entre autres Pumpkin-3D et Bibo Films).
La France et le Japon sont deux grands pays producteurs de dessins animés dont les règles économiques diffèrent grandement. C’est pourquoi jusqu’à présent les tentatives de coproduction franco-japonaises n’ont jamais été totalement concluantes. Dans certains cas, les Français s’occupaient de toute la préproduction (création des personnages, scénario…) ne laissant au Japonais que le travail d’animation en lui-même. En d’autres termes, l’élaboration artistique se faisait d’un côté et les tâches plus ingrates de l’autre.
Il faut dire que les systèmes de production sont très différents. La plupart des studios français cherchent à être subventionné par le CNC qui impose qu’une grande partie du processus de création et de fabrication soit fait en France ou du moins en Europe et certains pays où des traités de collaboration ont été signé (Canada). D’autre part, les diffuseurs ont un droit de regard bien plus important en Europe qu’au Japon où les studios d’animation sont plus indépendants par rapport aux chaînes de télévision. En France, une grande partie des séries est financée par le diffuseur qui demande régulièrement des changements dans les scénarios ou les animations. Ce droit d’ingérence n’existe pas au Japon où les anime sont sponsorisés par des entreprises. Celles-ci ont un poids financier réel et pourraient jouer un rôle comparable à celui des diffuseurs en ce qui concerne le final cut.
Le rythme de production est également très différent. S’il suffit de quatre mois aux Japonais pour produire une série, il faudra tout autant de temps pour que les différents interlocuteurs et décideurs européens lisent le scénario et fassent des corrections. D’autre part, il est difficile d’évaluer ce qui est réellement rentable dans un pays ou un autre. Si les Mystérieuses cités d’or ou Ulysse 31 ont été des succès en France, ce n’est pas le cas au Japon. Les codes culturels divergent et ce qui fait sourire les uns peut choquer les autres. La violence n’est pas ressentie de la même manière en France et au Japon. C’est pourquoi les diffuseurs ou les sponsors sont toujours plus ou moins enclins à effacer ce qui ferait trop français ou trop japonais afin de séduire un maximum de publics, ce qui tend à édulcorer l’œuvre originale.
Un rare exemple récent de co-production avec le Japon, Oban Stars Racers, a tenté de renouveler le schéma économique et artistique liant studios occidentaux et japonais. Toute l'équipe artistique principale du studio Sav the World s’est en effet établie au Japon pour créer une véritable collaboration avec leurs partenaires japonais - ce qui ne s'était jamais fait auparavant a un tel niveau. Si la série marche en Europe et en Amérique, la diffusion au Japon n'a pour l'instant commencé que sur le câble. Il faudra encore attendre quelques mois pour véritablement connaître les réactions du public japonais dans son ensemble, les négociations étant actuellement en cours pour une diffusion prochaine sur une chaîne hertzienne.
Que sont venus chercher les studios japonais en France ? Bien des choses divergentes. Le Studio Cats est un prestataire de service qui propose plusieurs équipes d’animation dans différents pays d’Asie. Office Pri-on cherche des financements pour la production d’un long-métrage adapté d’une œuvre de Leiji Matsumoto (Sexaroïds), tandis que Hibari propose de créer une nouvelle série du Captain Harlock (Albator). Broccoli Co souhaite développer ses licences à l’étranger tandis que Studio-Za Endo cherche un diffuseur pour un long-métrage. Bien d’autres étaient intéressés par la création d’anime à destination d’un très jeune public (preschool), séries encore peu courantes au Japon alors que c’est le cas en France.
La plupart des studios japonais présents, mis à part la Toei animation, ne sont pas des acteurs très connus du marché nippon. Ils viennent tous de Nerima, un des vingt-trois arrondissements formant Tôkyô. C’est là que Tezuka avait implanté son premier studio d’animation. Notons que, par ailleurs, Nerima a été le lieu de creation du premier film anime couleur, Hakujaden (Toei), et de la premiere serie TV, Astroboy (Tezuka Pro.)
Que recherchent les Français ? Des partenaires qui puissent être à la fois des investisseurs financiers, des interlocuteurs possédant un savoir-faire technique de qualité et un diffuseur. À l’heure actuelle, il est difficile de dire si des contrats ont été signés à la fin de ce séminaire. Mais ce qui est sûr, c’est que de nouvelles tentatives de collaboration ont été évoquées.
Les studios japonais en visite en France : Broccoli Co. Ltd Doga Kobo, Inc Mebius Tone, Inc Mushi Production Co, Ltd Office Pri-on, Co., Ltd Rikuentai, Inc Studio Cats, Inc Studio Hibari Co, Ltd Studio-Za endo Inc Tokyo Kids Co, Ltd Toei animation Sympa le rapprochement ... j'éspère que plus de projets pourront être le fruit à l'avenir d'une coopération entre France et Japon.... Yatta | |
| | | c.c. no fan Buraï Kaï
Nombre de messages : 243 Age : 29 Date d'inscription : 21/04/2009
| Sujet: Re: Rapprochement entre les studios Français/Japonais ? Dim 6 Sep - 11:15 | |
| Je mets sa ici je crois que sa pas était encore posté - Spoiler:
- Citation :
- Voici une news qui faire bouger le monde de la culture "otaku" en Europe. KAZE et ses filiales (Asuka, Wasabi-Records) et Anima Virtual, une filiale européenne du groupe se sont fait rachetés par Shueisha et Shogakukan Productions Co., Ltd.
Voici un extrait du communiqué de presse :
Cette fusion d’activités complémentaires, gestion du licencing pour VME, et exploitation des licences pour Kaze et Anime Virtual, va permettre au Groupe Shogakukan & Shueisha de mettre en place une stratégie globale sur le secteur du divertissement japonais en Europe.
Le nouveau groupe aura pour ambition d’accompagner le développement de chacun de ses métiers sur leurs segments et marchés les plus porteurs. Jusqu’à présent, le groupe Shogakukan & Shueisha licenciait et contrôlait ses activités en Europe par le biais de VME sous tutelle de leur filiale américaine VIZ Media, LLC (VMC, President, Hidemi Fukuhara).
Cette acquisition permet la création d’un nouveau pôle européen qui sera sous la tutelle directe des maisons mères au Japon. Le groupe Kaze (Asuka, Wasabi-records, KZTV…) continuera l’exploitation de son catalogue sous son nom actuel.
Cette acquisition fournit au groupe Shogakukan & Shueisha les moyens : • D’éditer et de distribuer directement des DVD en Europe. • De diffuser des programmes animés à la télévision grâce à de nouvelles plates-formes et technologies. • De développer le marché du merchandising. • D’éditer et de diffuser des manga dans les pays francophones sur le territoire européen. • De s’appuyer sur les nombreuses activités connexes des sociétés VME, Kaze et Anime Virtual parmi lesquelles l’édition de manga, la gestion de droits, la diffusion d’anime, la gestion des droits des produits dérivés, et la diffusion de contenu sur les nouveaux médias.
Comme l’explique M. Easum, “C’est une évolution très excitante pour toutes les entreprises engagées dans cette aventure. Kaze et Anime Virtual sont des pionniers et des leaders reconnus dans la diffusion de contenu japonais. Kaze et Anime Virtual apportent au Groupe Shogakukan & Shueisha toute leur expertise du marché européen, leur caractère innovateur en terme de marketing, et plusieurs années d’expérience de gestion. Nous serons désormais dans une position bien plus avantageuse pour soutenir tous nos partenaires, et pour développer activement le marché, en offrant une plus grande variété de contenu à nos fans, plus rapidement, et plus efficacement.”
Source : KAZE
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| | | Owned Admin
Nombre de messages : 1379 Localisation : Nord Date d'inscription : 28/04/2007
| Sujet: Re: Rapprochement entre les studios Français/Japonais ? Dim 6 Sep - 15:36 | |
| Ah oui, j'avais vu la news sur Mangasanctuary. Je pense que la nouvelle va faire parler d'elle. J'éspère que les éditeurs des grosses séries comme Naruto, ...etc auront signés des contrats en béton (ce qui ne m'étonnerait pas). Il ne reste plus qu'à voir la suite dans un futur proche pour voir réellement l'impact sur le monde du manga & co. | |
| | | c.c. no fan Buraï Kaï
Nombre de messages : 243 Age : 29 Date d'inscription : 21/04/2009
| Sujet: Re: Rapprochement entre les studios Français/Japonais ? Dim 6 Sep - 17:47 | |
| C'est clair, il pourrait se basent sur les prix japonais (hausse des dvd, baisse des manga). Peut etre Shonen Jump en français. | |
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| Sujet: Re: Rapprochement entre les studios Français/Japonais ? | |
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